Licenciement d’un salarié protégé
Dans les entreprises, certains salariés sont titulaires de mandats électifs et syndicaux. A ce titre ils bénéficient d’un statut particulier, celui de salarié protégé et notamment contre les mesures de licenciement. Mais depuis l’ordonnance du 22 septembre 2017, les anciennes institutions représentatives du personnel fusionnent en une seule instance le comité social économique. Cette réforme du droit du travail modifie l’aspect architectural des instances représentatives du personnel, mais modifie également les dispositions du code du travail concernant les salariés protégés. Le code du travail (Art L2411-1) donne une liste exhaustive des salariés protégés.
On retrouve dans cette liste :
La protection est effective pendant toute la durée du mandat et, après la fin du mandat pour une durée de six mois pour les membres du CSE et le représentant de proximité. Lorsque l’employeur souhaite licencier un salarié protégé, s’applique les mesures habituelles avec, en plus, des mesures spécifiques :
Alors, l’inspecteur du travail, procède à une enquête contradictoire en auditionnant l’employeur et le salarié concerné. Il vérifie également que la procédure prévue par le code du travail a été respecté.
Suite à l’accord de sa demande, l’employeur peut notifier son licenciement au salarié protégé. Il lui adresse une lettre de licenciement (LRAR). Lorsque le licenciement repose sur un motif disciplinaire, la notification doit avoir lieu dans un délai d’un mois à compter de la réception de la décision administrative. Si le salarié souhaite contester le licenciement, il peut exercer un recours dans un délai de deux mois à compter de la décision de l’inspecteur du travail.
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